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jueves, 27 de septiembre de 2012

Kendo

 

Le kendo, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a pris sa forme vers la fin du 19ème siècle au fil de nombreuses modifications et d'évolutions tout au long de l'histoire du Japon.

On ne peut pas aborder un sujet sur l'histoire du Japon sans parler de samouraïs. Ces hommes, qui excellaient dans l'art du Kenjutsu (剣術), littéralement « technique du sabre », se livraient des guerres et grandes batailles tout au long du 16ème et 17ème siècle. Suite à ces événements, le Japon connut l'ère d'Edo, une période de paix qui perdura plus de 260 ans, provoquant petit à petit l'extinction de cette pratique jusqu'au milieu du 19ème siècle.

                    

C'est dans cette période que va naître le kendo notamment par l'invention, de Naganuma Shiro, du shinai (sabre en bambou) et du bogu (protection au corps). L'évolution du kendo telle que nous la connaissons de nos jours s'achèvera à la fin de l'ère d'Edo. Malgré les mauvaises périodes de guerre qu'a pu traverser le Japon, le kendo reste une discipline encore utilisée de nos jours et représente un grand patrimoine japonais.

 

En pratique, le kendo est un art martial où l'on manie le shinaï (Sabre en bambou). Le but étant de vouloir « tuer » son adversaire à l'aide de coups très précis. Mais en réalité on ne tue pas son adversaire. En effet au kendo, nous utilisons un équipement assez « lourd » qui pourrait un peu s'apparenter à l'armure de nos chevaliers. Mais même les armures ont leur faiblesse, un coup peu précis et mal placé et on peut rapidement se faire mal. Le kendo est un art martial qui forge corps et esprit, dans cette discipline il y a certaines règles de vie à respecter, ici la force ne fait pas tout !


 

 

Lorsqu’un débutant commence le kendo, il ne dispose pas de l'armure complète. Celui-ci commence seulement avec le Keiko-gi et le Hakama. Il devra effectuer les mouvements basiques pendant environ 1 année de licence avant d'avoir l'autorisation de porter l'armure. Si l'élève est sérieux et doué, il se peut que dans certain dojo 6 mois suffisent, c'est alors que le kendo s'ouvre entièrement à vous.

L'armure est composé de 5 parties, le men (la tête), le do (l'équipement au corps), le kote (小手 l'équipement des avant-bras et mains) et le tare (protection bas-ventre et haut des cuisses).

                      

Avec ça, vous pouvez y aller ! L'armure est légèrement encombrante et un peu lourde au premier abord mais on s'y fait assez vite !

Pour l'arme, on utilise dès le début un Shinaï dont la taille et la forme peut varier suivant la qualité du bambou ou si vous êtes un homme ou une femme. Il est composé de quatre lames de bambou (竹 Take) maintenue par des lanières en cuir. Le tout est relié par le Tsuru, un petit câble très tendu qui représente le dos du sabre. Ajoutez-y la garde (Tsuba) et vous avez une arme digne d'un samouraï !

Enfin, le Bokken (Sabre en bois ressemblant à un katana japonais) sert principalement pour effectuer les séries de Kata.

Tout cet attirail peut coûter assez cher et c'est le cas. Généralement les Dojo prêtent l'équipement aux débutants afin qu'ils essaient cet art martial peu commun et ne dépensent une fortune inutilement.

 

Les entraînements au kendo peuvent sembler assez répétitifs. On y effectue souvent les mêmes mouvements. Même s'il en existe une multitude, la force ne fait pas tout, il faut savoir être très précis dans ce que l'ont fait ou engage. Nous effectuons donc, par exemple, des séries de Kirikaeshi (qui signifie « coupe à plusieurs reprises ») qui se composent d'un Men (coup porté à la tête) suivi d'une série de Yokomen (coupe sur les cotés de la tête) en alternant coups à droite et à gauche pour ainsi finalement fermer l'entraînement sur un autre Men basique. Chaque frappe se doit de s'accompagner de son Kiai.

Le Kiai est un cri dont le son sort du ventre et accompagne chaque frappe. C'est un cri personnel qui sert à montrer sa présence et sa force voire intimider son adversaire. Chaque individu possède son propre Kiai et celui-ci demande de l'entraînement avant de l'acquérir. Dans un premier temps le novice effectuera un Kiai avec le nom de la technique exécutée.


 

Conclusion

Le kendo est un art martial que l'on peut qualifier d'ingrat. Les entraînements peuvent sembler répétitifs et la première année est une étape difficile pour les débutants qui ne peuvent porter l'armure. Il ne faut pas oublier que patience est mère de vertu et que tout effort finit par payer.

Le kendo prend tout son sens une fois l'armure en notre possession ! Pour ceux qui souhaitent en apprendre plus sur le kendo sans pour autant lire une tonne de récits incompréhensibles avec des techniques à ne jamais en finir le nom, il existe un manga que j'ai particulièrement apprécié qui nous parle du kendo. Il s'agit de « Bamboo Blade » écrit pas Masahiro Totsuka et illustré par Aguri Igarashi.

Le Kendo c'est plus qu'une forme. C'est une façon de vivre !

Crédits photos :

Escrito por Naoki

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